Paysage et Architecture
Paysage et Architecture
Le territoire de Chambost-Longessaigne présente une faible densité. Seuls 1,5% des 1 544 hectares de la commune sont urbanisés.
Les constructions successives d’habitations ont pérennisé la morphologie circulaire de l’enceinte prieurale et se sont étagées sur les versants pentus du socle vallonné.
Le bâti au cours du XIXème siècle a répondu à une logique d’implantation en fonction des axes de communication (actuelles D7 et D27).
- Les fermes sont implantées de manière dispersée ou matérialisent des pseudo-regroupements (comme au lieu-dit « Le Genevet », « Les Granges », etc).
- Elles occupent les adrets des vallons.
- Elles possèdent souvent un plan en « U » constitué par des corps imposants de bâtiment, avec une cour ouverte ou fermée par un portail monumental.
- Les deux volumes des ailes en retour sont installés de manière perpendiculaire à la topographie, et le corps principal de bâtiment parallèlement aux courbes de niveau.
- Les toitures sont à deux ou quatre pans en tuile canal, et les murs appareillés en moellons de granites.
- Les fronts bâtis continus et homogènes constitués également par des maisons de ville de niveaux rez-de-chaussé et deux étages ou rez-de-chaussé et trois étage, que l’on peut voir le long des voies de la Grande Rue, autour de la place Rampot, de la D101 de la Giraudière à Panissières, et de la D27.
- Ces habitations implantées sur des parcelles étroites et allongées (persistance du parcellaire médiéval) possèdent une façade sur rue et ouvrent en arrière sur des jardins privatifs.
- Ce tissu linéaire et dense s’est constitué au cours du XIXème siècle (en 1850 la commune comptait environ 2 000 habitants).
Le paysage agricole
L’agriculture est l’une des composantes principales du paysage de la commune.
On compte une quarantaine d’exploitations réparties sur l’ensemble du territoire.
Celles-ci couvrent environ 1250 hectares soit plus de 80% de la superficie communale.
Principalement voué à l’élevage bovin/ovin, et à la culture céréalière et fourragère, l’espace agraire se caractérise par un paysage de type bocager. Le maillage bocager se caractérise par des lignes de haies vives plantées en limite des parcelles cultivées sous la forme de vastes étendues ouvertes de prairies de fauches et de pâtures, de terres de labours, et de quelques vergers.
Cette structure paysagère contribue à l’harmonie et au charme du paysage.
Les principales variétés de haies rencontrées sont:
– des buissons linéaires formés d’arbustes avec prunelliers, églantiers, sureaux noirs, cornouillers sanguins,
– des futaies linaires composées d’arbres de haut jet (châtaigniers, chênes pubescents, hêtres, ormes, saules),
– des taillis sous futaies linaires d’arbres de haut jet, taillis sur souche, et arbustes buissonnants.
Les limites de champs sont également marquées par des barrières traditionnelles avec piquets de bois. Les chemins d’exploitation sont bordés par des voûtes d’arbres anciens: châtaigniers, chênes pubescents, arbres fruitiers, et les quelques arbres isolés sont destinés à l’ombrage du bétail.